Nous n'avons pas encore de véhicule (en fait, on s'est donné quelques jours avant d'afronter les routes costaricaines), donc soit la navette du bureau soit des taxis pour se déplacer. Première surprise agréable: on peut appeler le taxi et il vient nous chercher. Autre surprise, en prenant les taxis recommandés c'est sécuritaire, ça fonctionne au taximètre et, surprise, les chauffeurs semblent être capables de se retrouver (gros changement par rapport à la Malaisie!). Le "capable de se retrouver" peut sembler anodin, mais quand on sait qu'ici les gens n'utilisent pas les adresses, mais bien des descriptions du chemin basées sur des points de référence connus (encore faut-il les connaître!), ça prend tout son sens!
Deux des grosses différences aussi par rapport à notre adaptation en Malaisie c'est le peu de décalage horaire, et surtout Francine. Ça fait toute la différence au monde de revenir et que le souper (rudimentaire par manque d'ingrédient, mais bon au goût) soit déjà prêt. Ça nous permet de passer un peu plus de temps avec les gars et essayer de faciliter la transition.
Il est évident que les garçons s'ennuient: tant de leurs amis, la famille et aussi beaucoup de leurs jouets. On est allé leur montrer leur future école - un beau campus, ça leur a donné le goût d'y aller je crois.
En fait notre vie s'est beaucoup améliorée depuis qu'on a pris possession de l'auto (je reviendrai sur la conduite plus tard): on peut visiter, aller à l'épicerie, et même sortir de la ville! Comme les gars trouvent ça un peu plate et monotone (et que j'avais besoin d'un sac à main/à documents - oups, je n'avais pas pensé à ça quand j'ai fait ma valise!), on est allé au centre d'achat samedi avec en prime un petit tour au cinéma pour voir les Minions (oui, en espagnol!). Succès sur toute la ligne. Et dimanche, question de mettre la barre encore un peu plus haute, on est sorti de la ville pour aller visiter le parc du volcan Irazu. Ça valait le détour! On a juste oublié la crème solaire et les gilets avec pour résultat que nous avons tous le visage un peu rouge maintenant (vent et soleil...) et qu'au début de la promenade, il ne faisait pas chaud - donc on avait trois petits gars un peu grognons et grelottants! Faut dire qu'à 3400 mètres d'altitude les conditions sont un peu différentes! Disons juste que ça prend des bons poumons!
Devant le cratère principal - la brume c'est des nuages! |
Après nous sommes monté jusqu'au sommet (une montée assez raide sur environ 1km) |
Au-dessus des nuages! (Il vente!) |
Je vous reviens avec nos premières expériences sur la route et bien d'autre choses...