lundi 11 avril 2016

San Gerardo de Dota: des matins frisquets et des quetzals!

Le lodge, vue de sa piste

Le lodge...


Cette fin de semaine, c'était une longue fin de semaine pour les garçons (fête de Juan Santamaria - héro national qui a donné son nom à l'aéroport de San José), alors nous avons pris congé et sommes partis explorer le pays avec grand-maman pour une longue fin de semaine. Direction le "sud" du pays - près du cerro de la muerte, pour tenter de voir le rare quetzal.

J’appréhendais un peu la route: il nous fallait monter jusqu'à près de 3000 mètres, puis descendre au fond d'une vallée... Qui dit montée (ou descente) significative, dit route en lacets et parfois ici, dit précipice juste à côté de la route... Les près de 100km nous ont pris environ 2h, ce qui est du "très bon temps" pour les routes du Costa Rica. Finalement, seulement la route pour descendre dans la vallée était plus étroite, la route principale était surprenamment bien!

Nous sommes resté dans un petit lodge sans façon, mais très agréable et familial (feu de foyer le soir, et d'autre familles avec enfants... super relax), situé près du fond de la vallée qui avait sa propre piste dans la forêt. Le premier jour nous sommes arrivés pour le diner, puis nous sommes allés nous promener sur la piste principale de ce coin de pays et qui mène à des chutes. Le genre de piste très costaricaine: tout en pente, par bout de la vraie escalade, avec des parties qui ne seraient jamais, jamais acceptable en Amérique du nord (escaliers dont il manque des marches, rambardes en cordes, bout de piste dangereusement escarpé, avec corde nouée pour nous aider - pas pour les "faibles" disons!). Mais la piste en valait la peine, la chute du fond était très impressionnante. On se ressent encore de la promenade deux jours plus tard (un tout petit peu "raqué"!), mais super beau! Les garçons ont fait ça comme des champions, mais j'ai quand même mis Philippe dans le porte bébé pour le retour: il était fatigué, et c'était plus facile pour moi de faire la piste avec mes deux mains pour me tenir!

La rivière le long de la piste, nous n'avons pas de photos des endroits plus sportifs: nous étions trop concentrés à ne pas tomber!

Des garçons encore en forme - à l'aller...

Un photographe, devant la chute de la fin

La chute en question


Après une nuit plus fraîche que je pensais qu'il était possible d'avoir au Costa Rica - disons que sortir du lit n'était pas facile: quitter la chaleur des couverture pour le plancher froid... Nous étions tous dehors à 5h20 pour attendre le guide qui allait nous amener (peut-être) voir le quetzal. Il nous manquait tuque, mais surtout mitaines, mais nous étions au rendez-vous. Et, encore une fois, ça a valu la peine: nous avons vu le fameux quetzal de proche et à plusieurs reprise. Nous avons appris à reconnaître son cri, son nid et pas mal de détails sur son mode de vie. De retour à l'hôtel, nous avons découvert qu'il y avait un couple qui vivait dans le champ en face et nous avons pu les voir par nous même (nous y sommes retournés le 2e matin, avant le départ).

Un beau 12 degrés au réveil...

Nous n'étions pas seuls!

Le quetzal

De face...

De dos...

Le couple en face de l'hôtel, le 2e matin



Après une 2e marche dans le sentier de l'hôtel (plus difficile après la marche de la veille jusqu'aux chutes!), nous avons fait un autre tour avec un guide pour voir des oiseaux (en fait, le même guide que le matin pour les quetzals!). Pas grand chose, mais quand même quelques trouvailles - dont des tangaras dorés, des tangaras évêques, des "meilleur ami de l'homme" (nom populaire de cet oiseau peu peureux), et un toucanet émeraude dans son nid - nous avons aperçu un de ses parents, mais sans plus... Nous avons aussi appris que la truite avait été introduite dans la rivière de la vallée, mais qu'elle y avait prospéré - y compris en dehors de la pisciculture - ce qui fait qu'elle était offerte sur tout les menus et déclinée de toutes les façons (nous avons d'ailleurs mangé des repas excellents tout au long de notre séjour)!

Le colibri des fleurs du lodge

Rapidement, on a découvert qu'il y avait en réalité, un (des) parent(s) et un bébé!
Ce qui nous a permis de constater que même les colibris nourrissent leur petits!

Le pic bois vivant près du lodge: présence très importante pour les quetzals et les toucanets - ils se servent des trous creusés par le pic bois pour leur nid

Un autre colibri...


Charles et les colibris du lodge... Pas peureux les colibris!



Le sentier du lodge n'était pas facile non plus!

Pas plus quand on transporte de l'équipement
ou un petit garçon qui avait les jambes fatigués - par contre, lui trouvait que la marche était facile!

Quand même beaucoup de plaisir!

Les fiers marcheurs!

On tombe parfois (même si ce n'était pas la partie la plus dure!)
 
Une forêt dense

Un beau sentier

Avec des lézards!

Malgré les matins frisquets, il faisait chaud pendant la journée...

... assez pour faire pousser des belles grosses plantes!

On sort du sentier
Le restaurant du dîner avait des cochons d'inde en liberté (et des lapins)
Ils ne se sauvaient pas puis "qu’enfermés" sur une île

"le meilleur ami de l'homme" - vraiment pas peureux... Ils sont connus pour même aller manger des moustiques sur les humains qui passent près d'eux.
Un colibri en action

Tangara (calliste) évêque


Tangara doré (calliste doré)

Tangara doré (calliste doré)

Oiseau dont je n'ai pas encore le nom...
La vie au lodge (encore dû pour une couple de cheveux, beaucoup de gens réfèrent à Philippe comme étant la niña... la fillette...)
Attitude...

On se fait des amis au lodge (d'autres visiteurs)

Le bébé toucanet émeraude dans son nid (les parents volent parfois les oeufs de quetzals pour nourrir leur petit!)

Celui-là non plus on n'a pas eu le temps de l'identifier encore - vu lors de la remontée de la vallée


jeudi 7 avril 2016

Des courses, des coups de soleil, un souper, un film...



Ah, la merveilleuse période de la fin de l'année financière... J'ai l'impression que ça fait des mois que ça dure... En fait, c'est peut-être le cas! Donc, comme je vous disais, on a voyagé comme des fous, on est super occupés au bureau (mais on s'est donné comme règle qu'on ne parle pas travail ici, donc on ne vous en dit pas plus!), mais on a décidé de renouer avec nos habitudes du mois d'octobre-novembre et d'en faire plus, et moins d'un sens, les fins de semaine. Donc on a recommencé à recevoir, et on fait des "activités"...

Un souper...
Mme Bertrand est avec nous après avoir été en immersion ou elle a rencontré un couple de canado-américains bien sympathiques qui sont venus souper samedi soir passé. C'était super agréable de voir du nouveau monde - en plus, ils sont super intéressants... Les voyages forment la jeunesse faut croire... (et l'âge, c'est dans la tête!)

Un film
Dans le cadre des célébrations pour la francophonie, le film Incendies était présenté à un cinéma local. Comme on a Mme Bertrand est ici, on en a profité et on est allé le voir... pour la première fois (je sais, on est en retard!). La réaction des gens à la fin de la projection était fascinante: contents d'avoir vu ce film, mais incertains à savoir s'ils savaient exactement quoi en penser.

Des courses
En fin de semaine, c'était le "fun run" de l'école des garçons. Au programme: 200m - Philippe, 1km - Hugues et Charles, et 5km - Eve, photos - Bertrand, sac à dos et support morale - Mme Bertrand. Les courses se déroulaient au futur campus des garçons que nous avons pu visiter. Il faisait chaud, pas beaucoup d'ombre, pas tout à fait assez de stations d'eau à mon goût (mais j'en ai beaucoup besoin - j'avais amené mes propres gourdes en prévision de ça), mais beaucoup de plaisir et une visite instructive du nouveau campus. Les gars ont bien courus: Hugues a fait son km en 6:23.7, Charles en 6:39.2, et Philippe a couru avec le sourire, et j'ai a peu près atteint mes objectifs étant donné que j'ai failli ne pas finir - je sentais le coup de chaleur arriver et à la fin il y avait une montée - comment dire, brutale et inutile? - qui a failli m'achever... Mais sinon, belle première expérience pour les gars. Le futur campus est très bien, bien que dans un "trou" c-a-d 25minutes de route de chez nous par l'autoroute, dans la direction opposée au bureau.

Des couettes blondes

Plus de couettes

Un duo de couettes (on devrait peut-être aller faire un tour chez le coiffeur... On manque de temps faut croire!)

Le départ de la course des deux plus vieux

Et c'est un départ (trop rapide dans son cas, il n'a pu maintenir la cadence)

Plus lentement au départ, mais plus sûrement jusqu'à la fin

Après...

Super fun - enthousiaste tout au long du 200m

Coup de soleil
Donc la course était dans un terrain en développement, donc par définition, où il n'y a pas d'arbre, donc au gros soleil, et naturellement, je n'ai pas pensé à la crème solaire... aux collations oui, mais la crème non... On a cherché l'ombre, mais on ne l'a pas toujours trouvé... Puis pendant que Bertrand et moi allions faire les courses (féria et Automercado), les garçons et Mme Bertrand sont allés à la piscine sous le soleil de midi. Avec leur super maillots, nous avons limité les dégâts à des pommettes rouges, mais bon, elles sont vraiment rouges! Et depuis, le tout est très rose - nous avons trois garçons au nez et joues roses pelées... Oups.