Pour commencer, une photo du colibri bleu de la semaine passée:
Il s'agirait d'un campyloptère violet. La photo n'est pas au goût de Bertrand, mais ça donne une idée!
Un premier voyage...
J'ai passé la semaine au Honduras... Donc Bertrand a passé la semaine tout seul avec les gars. C'était la première fois qu'un de nous partait pour aussi longtemps depuis qu'on a les trois gars. De façon générale, ça s'est bien déroulé. (C'est aussi pour ça que je n'ai pas ré-écrit.)
Bertrand me dit que les gars ce sont bien comporté, et c'est aussi ce que je trouvais dans nos multiples appels vidéo. Les gars n'étaient pas particulièrement collaboratifs pendant les appels, mais bon, c'était agréable quand même. L'école va encore bien - en tout cas, ils semblent encore contents d'y aller tous les matins.
Mon voyage s'est bien passé. C'est un monde de différence le Honduras, aussi par rapport au Costa Rica. La capitale, Tegucigalpa a un certain charme: les collines, beaucoup de maisons de style colonial, de magnifiques clôtures en fer forgé, de belles avenues. Le tout parvient à faire oublier la dangereuse réalité: il s'agit de la reine du crime de la région, où les caids prélèvent un impôt de guerre aux commerçants, et où il peut être dangereux de marcher dans la rue ou prendre un taxi. Je n'ai donc pas "vécu" beaucoup la ville, l'ayant parcourue en voiture. Mais j'y ai fait des rencontres très intéressantes qui pointent toutes vers une tendance à l'amélioration de la situation. J'ai aussi été faire un tour dans la ville de San Pedro Sula, dans le nord du pays, où j'ai fait une présentation de 30 minutes en espagnol. La présentation me stressait depuis des semaines, mais ça s'est bien passé.
Le retour a été extrêmement long: nos vols nous ont fait passé du Honduras, au Salvador, au Nicaragua, pour finir au Costa Rica, le tout en dedans de 4 heures (dont au moins la moitié au sol, et le quart en processus d'attérissage). Parlant d'attérissage, celui à Tegucigalpa est particulièrement quelque chose! On vire d'un bord, puis de l'autre et encore, et encore, puis on vire à 90 degrés et on se pose, le tournant est à peine fini. Puis on met les freins à fond, parce que la piste est courte...
J'étais contente de revenir "chez nous", le plus connu, mes quelques affaires (bien que j'avais la grande majorité de ce que j'ai amené dans mes bagages pour venir ici avec moi), et mes gars (les quatre). Mais aussi le confort de savoir comment ça marche, la joie de savoir que je peux me promener sur le trottoir et me brosser les dents avec l'eau du robinet.
Vendredi, on avait une réception de bienvenue chez le directeur de l'école des gars. Il y avait un service de gardiennage et pendant ce temps on allait dans la maison du directeur pour rencontrer certains membres du personnel et d'autres nouveaux parents. Vraiment agréable. Utile aussi d'échanger avec des gents qui sont dans la même situation. Ça valait la peine de repartir sitôt arrivée!