dimanche 9 août 2015

Conduire...

Ce n'est pas la Malaisie, ni le Canada, c'est le Costa Rica!

Ça fait plusieurs fois que je vous promets une entrée de blog sur la conduite... Chose promise, chose due! (Bien que je pense qu'il risque d'y avoir une prise deux quand on va être allé se promener un peu plus!)

Donc, ici on a un Honda Pilot, essentiellement, c'est notre ancienne van, un peu plus haut, un peu plus neuf et un peu plus carré! Il se conduit plutôt bien, je dois admettre - en ville et sur la grande route.

Donc, c'est comment conduire ici? En fait, pas pire du tout... En tout cas dans la banlieu où on habite et sur les "grandes" routes du pays. Oui, il y a des motos, mais jamais comme il y en avait en Malaisie (pour vous rafraîchir la mémoire: http://endirectdekl.blogspot.com/2007/11/conduire-une-automobile-sur-les-routes.html), mais plus qu'au Canada et surtout, moins respectueuses des règles de la route (disons qu'elles se faufilent un peu, mais généralement c'est à gauche, donc à peu près prévisible). Parcontre en allant à Irazu, on s'est fait surprendre par un de ces bolides qui roulent à une vitesse insensée et qui surprennent pas leur arrivée surprise.

Le défi est que les routes sont étroites et mal identifiées et que le réseau routier est assez alambiqué. En ce sens, ça rapelle la Malaisie (où souvent le plus court chemin entre deux points n'était pas la ligne droite), mais en même temps il y a des grands bouts qui sont organisés selon un quadrilatère logique, bien qu'étroit et rempli de sens unique! Disons que sans le GPS, notre vie serait bien compliquée.

Ceci est une des rues du quartier - on voit quelques nids de poule (très courant). À noter, il s'agit d'une route à deux voies - ce n'est pas un sens unique!

En fait, heureusement qu'on peut utiliser des points connus avec le GPS, parce que les adresses sont inexistantes ici. En vérité, c'est faux, c'est juste que les gens ne les utilisent pas et qu'en général bien que les rues aient des noms, les gens ne les utilisent pas, et les bâtisses ont rarement une adresse...

Une des surprises à date est que la conduite la plus stressante on l'a vécue sur l'autoroute! Pourtant, l'autoroute 27 pour Manuel Antonio est belle, généralement une voie, avec accotement, mais les gens y conduisent de façon quelque peu aléatoire. Pour compliquer les choses, parfois il y a deux voies, mais le retour à une voie se fait de façon tellement subite que ça crée des hésitation et pourrait être une source d'accident... Il y a le signe de cédez (ceda) sur la chaussée et 50m plus loin, il ne reste qu'une voie...

J'ai déjà mentionné que nous vivons dans la vallée centrale (en fait un haut plateau). Qui dit vallée,  dit montagne... donc beaucoup de côtes. Ce qui fait que pour aller à peu près n'importe où, la distance à vol d'oiseau est relativement courte, mais que les chemins permettant de s'y rendre son beaucoup plus longs ou prennent plus de temps à parcourir. Exemple 1: Irazu, 55km de chez nous, mais 1h20 de route - dont près  de la moitié en montagne (donc des courbes, du dénivelé et des chemin pas larges sur le bord de pas grand chose!). Exemple 2: le parc Manuel Antonio, environ 60km à vol d'oiseau,  mais 160km de route (en 2h40) pour s'y rendre, un grand U pour sortir de la vallée sans passer par dessus la crête des montagnes.
     
L'autre particularité c'est que lorsqu'il y a un accrochage, les véhicules impliqués se doivent de rester en place - interdit de déplacer le véhicule jusqu'à ce que la police de la circulation (transito) et que les représentants des assurances arrivent. Ça peut être long, et il semblerait que ce soit une des sources d'embouteillage à l'heure de pointe.

À noter, seule la police du transito peut aider dans le cas d'un accrochage, et elle seule aussi peut donner des contraventions de vitesses et autres infractions liées au code de la route... La police des forces publiques n'a pas le droit... ce qui explique pourquoi la fameuse moto d'Irazu (dont je parlais plus tôt) a dépassé sans pudeur un véhicule de fuerza publica (sur le coup, je ne savais pas l'info sur la séparation des pouvoirs et ne comprenais juste pas pourquoi la moto ne s'était pas fait arrêter!). Le Costa Rica, qui a aboli son armée en 1948 - a fait exprès de diviser les pouvoirs policiers afin d'empêcher que les corps policiers puissent menacer le pouvoir civil.

En fait, jusqu'à jeudi on se trouvait pas mal bon... Mais au retour d'une visite à l'école je me suis emmélée dans les directions données pas le GPS et j'ai failli m'engager à sens inverse sur une rue du centre-ville de notre banlieu (pour ma défense, la rue passait de double sens à sens unique à cette intersection et je voulais continuer tout droit). J'ai fait un très inélégant tournant en passant en partie sur le trottoir (vive les gros SUVs...). Bon, je me suis reprises aujourd'hui en allant (et revenant... bien important!) seule à l'épicerie, et ce, sans l'aide du GPS! (Non, je ne me suis pas perdue... En fait, un peu dans les allées de l'épicerie, mais ça comme on dit: ça, c'est une autre histoire!)

Petite annonce: animé par ce blog-ci, Bertrand a ressuscité son blog de photos!  Allez faire un tour:  http://bxpixels.blogspot.com/

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